L’ibrutinib est le premier inhibiteur de la tyrosine kinase de Bruton (BTK) approuvé qui a démontré des résultats statistiquement significatifs par rapport à l’autogreffe de cellules souches (AGCS) dans le traitement de première intention des patients éligibles à une greffe atteints d’un lymphome à cellules du manteau1
Les données de l’étude de la Phase 3 TRIANGLE définissent le traitement à durée fixe à base d’ibrutinib comme une nouvelle norme de soins (SOC) associée à une amélioration significative de la survie globale et de la survie sans échec par rapport à l’AGCS1
BEERSE, BELGIQUE, 28 juill. 2025 (GLOBE NEWSWIRE) -- Janssen-Cilag International NV, une société du groupe Johnson & Johnson, a annoncé aujourd'hui que la Commission européenne (CE) a approuvé une extension de l'indication de l'IMBRUVICA® (ibrutinib) dans le traitement de première intention du lymphome à cellules du manteau (LCM).1 L'autorisation concerne l'ibrutinib en association avec le rituximab, le cyclophosphamide, la doxorubicine, la vincristine et la prednisolone (ibrutinib + R-CHOP) alterné avec le protocole R-DHAP (ou R-DHAOx)* sans ibrutinib, suivi d'une monothérapie par ibrutinib, pour le traitement des patients adultes atteints d'un LCM non préalablement traité et éligibles à une autogreffe de cellules souches (AGCS).1
« Le LCM reste une maladie agressive et incurable et les patients souffrent du fardeau associé à la greffe », a déclaré Martin Dreyling, M.D., Ph.D., de l’Université Ludwig Maximilian de Munich.** « En tant que traitement ciblé, l’ibrutinib représente une opportunité d’améliorer les résultats à long terme plus tôt dans le parcours thérapeutique. Les patients bénéficient désormais d’une nouvelle norme de soins en traitement de première intention qui non seulement prolonge la survie, mais évite également les toxicités à court et à long terme associées à la chimiothérapie à haute dose et à l’autogreffe de cellules souches. »
« Depuis plus d’une décennie, l’ibrutinib est le traitement de référence dans le LCM récidivant ou réfractaire, transformant les résultats chez les patients traités en deuxième intention. L’autorisation accordée aujourd’hui pour une utilisation en première intention offre aux patients atteints de ce cancer agressif du sang de meilleures chances de survie dès le début du traitement », a déclaré Ester in ’t Groen, Responsable du Domaine Thérapeutique Hématologie pour la Région EMEA, Johnson & Johnson Innovative Medicine. « Cette étape importante renforce notre engagement à faire évoluer les paradigmes thérapeutiques dans le domaine des hémopathies malignes grâce à une innovation ciblée et fondée sur la science. »
L’autorisation de l’ibrutinib s’appuie sur les données de l’étude ouverte, randomisée, de la Phase 3 TRIANGLE menée par le réseau européen du LCM (NCT02858258).2 Elle a évalué 870 patients répartis en trois groupes de traitement afin de déterminer si l’ajout de l’ibrutinib à la chimio-immunothérapie (CIT) avec ou sans AGCS pouvait améliorer les résultats par rapport à l’AGCS + CIT seule et afin de potentiellement supprimer la nécessité d’une greffe chez les patients atteints d’un LCM non préalablement traité et éligibles à une AGCS.2 Après un suivi médian de 55 mois, les résultats ont démontré que le traitement par ibrutinib plus CIT offrait une survie sans échec (FFS) significativement supérieure tout en supprimant le fardeau de l’AGCS (77 pour cent contre 68 pour cent à 54 mois respectivement, rapport de risque [HR] 0,639, intervalle de confiance [IC] à 98 pour cent 0,428-0,953, p bilatéral = 0,0068) et que l’ibrutinib + CIT offrait une survie globale significativement plus longue que l’AGCS + CIT (88 pour cent contre 78 pour cent à 54 mois respectivement, HR 0,522, IC à 95 pour cent 0,341-0,799, p bilatéral = 0,0023).1
Le profil de sécurité global du traitement par ibrutinib + CIT était conforme au profil de sécurité déjà connu de l’ibrutinib.3 Les effets indésirables de Grade 3 à 5 les plus fréquents (> 5 pour cent) observés dans le groupe ibrutinib + CIT (N = 265) par rapport au groupe AGCS + CIT (N = 268) étaient les troubles sanguins et lymphatiques (64,9 pour cent contre 75,0 pour cent), la diminution du nombre de neutrophiles (24,2 pour cent contre 23,1 pour cent), la diminution du nombre de plaquettes (29,4 pour cent contre 33,2 pour cent) et les infections et infestations (28,7 pour cent contre 23,1 pour cent).3
« Jusqu’à présent, les patients en bonne santé atteints d’un lymphome à cellules du manteau n’avaient d’autre choix que de suivre un traitement de première intention associant une AGCS et une chimiothérapie. Nous sommes extrêmement fiers que, grâce à cette autorisation, l’ibrutinib soit devenu le premier traitement alternatif pour cette population de patients après avoir présenté des résultats supérieurs à ceux du traitement standard actuel », a déclaré Jessica Vermeulen, Vice-Présidente, Responsable du Domaine des Lymphomes et des Leucémies, Johnson & Johnson Innovative Medicine. « Cette autorisation renforce notre engagement continu à traiter les hémopathies malignes et la puissance de nos collaborations avec des universitaires et des chercheurs afin d’apporter une science de pointe dans des domaines où les besoins sont importants et non satisfaits. »
À propos de l’étude TRIANGLE
TRIANGLE (NCT02858258) est une étude européenne, randomisée, ouverte, de la Phase 3, initiée par des investigateurs (IIS) et menée par le réseau européen du LCM.2 Elle a comparé trois groupes de traitement : l’ibrutinib associé à une immunochimiothérapie d’induction standard avec ou sans autogreffe de cellules souches (AGCS), suivi d’un traitement par ibrutinib pendant 2 ans, et une immunochimiothérapie d’induction suivie d’une AGCS.2 L’essai a recruté 870 patients atteints d’un lymphome à cellules du manteau (LCM) non préalablement traité.2 Le critère d’évaluation principal était la survie sans échec (FFS).2 La survie globale (OS) ainsi que la sécurité et la tolérance ont également été évaluées en tant que critères d’évaluation secondaires.2 L’âge minimal pour participer à l’étude était de 18 ans et l’âge maximal de 65 ans pour les patients pouvant recevoir un traitement à forte dose.2 L’étude a été menée par le réseau européen du LCM dans 14 pays.2
À propos de l’Ibrutinib
L’ibrutinib est un médicament oral à prise unique quotidienne développé et commercialisé conjointement par Janssen Biotech, Inc. et Pharmacyclics LLC, une société du groupe AbbVie.1 L’ibrutinib bloque la protéine BTK, nécessaire à la multiplication et à la propagation des lymphocytes B normaux et anormaux, y compris certaines cellules cancéreuses spécifiques.4 En bloquant la BTK, l’ibrutinib peut aider à éliminer les cellules B anormales de leur environnement nourricier et inhiber leur prolifération.5
L’ibrutinib est approuvé dans plus de 100 pays et a été utilisé pour traiter plus de 325 000 patients dans le monde.6 Plus de 50 essais cliniques sponsorisés par des laboratoires, dont 18 études de la Phase 3, ont été menés pendant 11 ans afin d’évaluer l’efficacité et la sécurité de l’ibrutinib.1,7 En octobre 2021, l’ibrutinib a été ajouté à la liste modèle des médicaments essentiels (EML) de l’Organisation mondiale de la santé qui répertorie les médicaments répondant aux priorités mondiales en matière de santé et qui devraient être disponibles et abordables pour tous.8
L’ibrutinib a été approuvé pour la première fois par la Commission européenne (CE) en 2014 et les indications approuvées à ce jour sont les suivantes :1
- En monothérapie ou en association avec le rituximab, l’obinutuzumab ou le vénétoclax pour le traitement des patients adultes atteints d’une leucémie lymphoïde chronique (LLC) non préalablement traitée
- En monothérapie ou en association avec la bendamustine et le rituximab (BR) pour le traitement des patients adultes atteints d’un LLC ayant reçu au moins un traitement antérieur
- En monothérapie pour le traitement des patients adultes atteints d’un LCM en rechute ou réfractaire
- En monothérapie pour le traitement des patients adultes atteints de la macroglobulinémie de Waldenström (MW) ayant reçu au moins un traitement antérieur, ou en traitement de première intention pour les patients pour qui l’immunochimiothérapie n’est pas adaptée. En association avec le rituximab pour le traitement des patients adultes atteints de la MW
- En association avec le protocole R-CHOP alterné avec le protocole R-DHAP (ou R-DHAOx)* sans ibrutinib, suivi d’une monothérapie par ibrutinib, dans le traitement des patients adultes atteints d’un LCM non préalablement traité et éligibles à une autogreffe de cellules souches
Pour obtenir la liste complète des effets indésirables et des informations sur la posologie et l’administration, les contre-indications et les autres précautions d’emploi de l’ibrutinib, veuillez vous référer au Résumé des caractéristiques du produit.
À propos du Lymphome à Cellules du Manteau (LCM)
Le LCM est un type de cancer du sang agressif et incurable qui se propage rapidement et provient des lymphocytes B, un composant fonctionnel du système immunitaire humain.9 L’incidence globale du LCM dans le monde est d’environ 1 à 2 cas pour 100 000 personnes par an, avec une prévalence plus élevée chez les hommes que chez les femmes.10 Le LCM est diagnostiqué à un âge médian de 65 ans et, bien que les résultats pour les patients se soient considérablement améliorés au cours des dernières décennies, le LCM reste une maladie difficile à traiter, les patients présentant des récidives ou développant une résistance au traitement.10
À propos de Johnson & Johnson
Chez Johnson & Johnson, nous pensons que la santé est essentielle. Notre force d’innovation en matière de soins de santé nous permet de construire un monde où les maladies complexes sont prévenues, traitées et guéries, où les traitements sont plus intelligents et moins invasifs et où les solutions sont personnalisées. Grâce à notre expertise dans la médecine de pointe et la technologie médicale, nous occupons une position unique pour faire progresser l’ensemble des solutions de santé actuelles afin de réaliser les avancées de demain et d’avoir un impact significatif sur la santé de l’humanité.
Pour en savoir plus, consultez le site : www.innovativemedicine.jnj.com/emea. Suivez-nous sur www.linkedin.com/company/jnj-innovative-medicine-emea. Janssen-Cilag International NV, Janssen Pharmaceutica NV, Janssen-Cilag Limited, Janssen Biotech, Inc. et Janssen Research & Development, LLC sont des sociétés de Johnson & Johnson.
Mises en garde concernant les déclarations prospectives
Ce communiqué de presse contient des « déclarations prospectives » au sens de la loi Private Securities Litigation Reform Act de 1995 concernant le développement de produits et les avantages potentiels ainsi que l’impact thérapeutique de l’IMBRUVICA. Il est conseillé au lecteur de ne pas s’y fier indûment. Ces déclarations reposent sur les attentes actuelles d’événements futurs. Si les hypothèses sous-jacentes s’avèrent inexactes ou si des risques ou incertitudes connus ou inconnus venaient à se présenter, les conséquences réelles pourraient différer sensiblement des attentes et des projections de Johnson & Johnson. Les risques et incertitudes comprennent, sans s’y limiter, les incertitudes et enjeux inhérents à la recherche et au développement de produits, y compris l’incertitude du succès clinique et de l’obtention des autorisations réglementaires, l’incertitude du succès commercial, la concurrence, y compris les progrès technologiques, les nouveaux produits et les brevets obtenus par les concurrents, les contestations de brevets, les changements dans le comportement et les habitudes de dépenses des acheteurs de produits et services de soins de santé, les évolutions juridiques et réglementaires applicables, y compris les réformes mondiales des soins de santé et les tendances en matière de maîtrise des coûts des soins de santé. Vous trouverez une liste et des descriptions supplémentaires de ces risques, incertitudes et autres facteurs dans le tout dernier rapport annuel de Johnson & Johnson déposé sous formulaire 10-K, notamment dans les sections intitulées « Mises en garde relatives aux déclarations prospectives » et « Rubrique 1A. Facteurs de risque », ainsi que dans les rapports trimestriels ultérieurs de Johnson & Johnson déposés sous formulaire 10-Q et les autres documents déposés auprès de la Securities and Exchange Commission. Des exemplaires de ces documents sont disponibles en ligne aux adresses suivantes : http://www.sec.gov/, http://www.jnj.com/ ou sur demande auprès de Johnson & Johnson. Johnson & Johnson ne s’engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives à la suite de la publication de nouvelles informations ou de futurs événements ou développements.
*Le protocole R-DHAP désigne le rituximab, la dexaméthasone, la cytarabine à haute dose (Ara-C) et le cisplatine tandis que le protocole R-DHAOx désigne le rituximab, la dexaméthasone, la cytarabine à haute dose (Ara-C) et l’oxaliplatine.1
**Le Professeur Martin Dreyling, M.D., Ph.D., de l’Université Ludwig Maximilian de Munich, a fourni des services de consultation, de conseil et de porte-parole à Johnson & Johnson ; il n’a reçu aucune rémunération pour ses travaux en lien avec les médias.
1 European Medicines Agency. IMBRUVICA Summary of Product Characteristics. Juillet 2025. Disponible à l’adresse : https://www.ema.europa.eu/en/documents/product-information/imbruvica-epar-product-information_en.pdf. Consulté en juillet 2025.
2 ClinicalTrials.gov. ASCT After a Rituximab/Ibrutinib/Ara-c Containing Induction in Generalized Mantle Cell Lymphoma. NCT02858258. Disponible à l’adresse : https://clinicaltrials.gov/study/NCT02858258. Consulté en juillet 2025.
3 J&J Data on File (RF-471208). Extension of Indication Variation Assessment Report. Juillet 2025.
4 Turetsky A, et al. Single Cell Imaging of Bruton’s Tyrosine Kinase Using an Irreversible Inhibitor. Sci Rep. 2014;4:4782
5 de Rooij MF, et al. The Clinically Active BTK Inhibitor PCI-32765 Targets B-Cell Receptor- and Chemokine-Controlled Adhesion and Migration in Chronic Lymphocytic Leukemia. Blood. 2012. 119(11):2590-2594
6 J&J Data on File (RF-419273). Patients Treated on Imbruvica Worldwide. Mai 2025.
7 Pollyea DA, et al. A Phase I Dose Escalation Study of the Btk Inhibitor PCI-32765 in Relapsed and Refractory B Cell Non-Hodgkin Lymphoma and Use of a Novel Fluorescent Probe Pharmacodynamic Assay. Blood. 2009. 114(22): 3713
8 World Health Organization. WHO Prioritizes Access to Diabetes and Cancer Treatments in New Essential Medicines Lists. Disponible à l’adresse : https://www.who.int/news/item/01-10-2021-who-prioritizes-access-to-diabetes-and-cancer-treatments-in-new-essential-medicines-lists. Consulté en juillet 2025.
9 Jain P. and Wang M. L. Mantle cell lymphoma in 2022-A comprehensive update on molecular pathogenesis, risk stratification, clinical approach, and current and novel treatments, American Journal of Hematology. 2022; 97;5:638–56.
10 Dreyling, et al. Newly diagnosed and relapsed mantle cell lymphoma: ESMO Clinical Practice Guidelines for diagnosis, treatment and follow-up. Annals of Oncology, 2017; 28:62-71
CP-529638
Juillet 2025
